La saga du chrysotile et, par le fait même, l'avenir de Mine Jeffrey auront marqué l'année 2010 dans la MRC des Sources et plus particulièrement à Asbestos. Une année à espérer que l'intervention du gouvernement du Québec permettra à l'entreprise de relancer ses activités. Une année complète où nous avons entendu une quantité de supposés experts tentés de démontrer que de vivre à proximité d'une mine d'extraction de chrysotile représente un danger pour la santé. Des experts qui soulignent que l'exploitation sécuritaire du chrysotile n'est pas possible. Des journalistes qui viennent étudier les gens d'Asbestos pour démontrer que ce sont des gens tellement démunis qu'ils sont prêts à tout pour un peu de travail, peu importe le risque. Ces même journalistes ont suivi de près la visite de personnalités totalement inconnues venues de pays lointains nous dire qu'ils sont la preuve "vivante" que l'utilisation sécuritaire du chrysotile est impossible.
Pendant ce temps, la Conférence Régionale des Élus (CRÉ) de l'Estrie était invité à donner son opinion sur la possibilité de poursuivre l'exploitation de la mine Jeffrey. Le Ministre du développement économique du Québec, M. Clément Gignac, voulait l'opinion des représentants des six MRC de l'Estrie, de la Ville de Sherbrooke ainsi que des représentants de la société civile sur ce sujet controversé. L'opinion de ces 27 personnes étaient donc attendu avec impatience.
L'avis est clair, simple et révélatrice. Un appui conditionnel qui reconnaît le potentiel du chrysotile et la possibilité de l'utiliser de façon sécuritaire. http://www.creestrie.qc.ca/pdf/Avis_CRE-Chrysotyle_10-12-2010.pdf
Pour la population de la région d'Asbestos, c'est un appui qui veut dire beaucoup. Le message est reçu avec soulagement. De plus, l'avis de la CRÉ se permet de souligner des éléments que personnes ne semblent vouloir dire.
Voici un extrait qui rejoint grandement le sentiment d'impuissance de la population: "Force est aussi de constater que les mouvements anti-amiante sont très puissants et semblent disposer de moyens financiers considérables. Il y a lieu de s’interroger sur les objectifs réels de ces activistes, la provenance de leur financement, ainsi que sur les conflits d’intérêts potentiels qui peuvent en découler"
Le dossier de développement de Mine Jeffrey devrait maintenant être analysé comme tout autre dossier à saveur économique. La négociation entre l'entreprise et le gouvernement devrait se conclure, espérons positivement, dans les prochaines semaines.
En terminant, un bravo aux membres de la CRÉ Estrie et principalement au président Maurice Bernier et à la directrice générale Marie-Hélène Wolfe, pour cette position courageuse. Il aurait été facile de se ranger du côté de la pression médiatique mais ils ont préféré faire un travail d'analyse consciencieux. L'avis semble avoir freiné l'élan des médias qui donnaient pleine crédibilité aux détracteurs de l'amiante, sans distinction entre le chrysotile est les autres sortes d'amiante. Voilà un message qui fait du bien pour ceux qui côtoient régulièrement le chrysotile, les gens d'Asbestos.
L'avis est clair, simple et révélatrice. Un appui conditionnel qui reconnaît le potentiel du chrysotile et la possibilité de l'utiliser de façon sécuritaire. http://www.creestrie.qc.ca/pdf/Avis_CRE-Chrysotyle_10-12-2010.pdf
Pour la population de la région d'Asbestos, c'est un appui qui veut dire beaucoup. Le message est reçu avec soulagement. De plus, l'avis de la CRÉ se permet de souligner des éléments que personnes ne semblent vouloir dire.
Voici un extrait qui rejoint grandement le sentiment d'impuissance de la population: "Force est aussi de constater que les mouvements anti-amiante sont très puissants et semblent disposer de moyens financiers considérables. Il y a lieu de s’interroger sur les objectifs réels de ces activistes, la provenance de leur financement, ainsi que sur les conflits d’intérêts potentiels qui peuvent en découler"
Le dossier de développement de Mine Jeffrey devrait maintenant être analysé comme tout autre dossier à saveur économique. La négociation entre l'entreprise et le gouvernement devrait se conclure, espérons positivement, dans les prochaines semaines.
En terminant, un bravo aux membres de la CRÉ Estrie et principalement au président Maurice Bernier et à la directrice générale Marie-Hélène Wolfe, pour cette position courageuse. Il aurait été facile de se ranger du côté de la pression médiatique mais ils ont préféré faire un travail d'analyse consciencieux. L'avis semble avoir freiné l'élan des médias qui donnaient pleine crédibilité aux détracteurs de l'amiante, sans distinction entre le chrysotile est les autres sortes d'amiante. Voilà un message qui fait du bien pour ceux qui côtoient régulièrement le chrysotile, les gens d'Asbestos.
